Les conditions douces et pluvieuses de l’hiver ont conditionné un départ relativement précoce de la végétation. Le débourrement fut relevé début avril, soit avec un décalage d’une dizaine de jours par rapport au millésime précédent. Les bonnes conditions météorologiques sèches et douces unies aux réserves d’eau significatives de l’hiver ont favorisé un développement très rapide de la végétation. Ces conditions climatiques se sont maintenues jusqu’à la fin du mois de juin avec, par conséquent, une avance de 15 jours du cycle végétatif par rapport à 2014. En effet, les premières fleurs furent observées le 21 mai. Dans ce contexte, la floraison ainsi que la nouaison suivent une cinétique rapide et homogène. A partir du mois de juillet, des conditions caniculaires et d’extrême sécheresse s’installent et se maintiennent jusqu’aux vendanges. Ainsi, le cumul des précipitations de début juillet à fin août atteint 39 mm contre 144 mm pour la même période sur la moyenne des cinq dernières années. Le vignoble n’a cependant pas semblé subir de stress et le cycle s’est déroulé normalement. Relativement aux maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium), la pression est restée faible tout au long de la campagne.