Le début de campagne 2017/2018 se caractérise par un automne moyennement chaud et remarquablement sec notamment au mois d’octobre. Hormis pour le mois de février, des conditions climatiques particulièrement humides s’installent ensuite pendant l’hiver compensant ainsi le déficit hydrique que connaissait le vignoble en ce début de campagne. Le cycle végétatif s’est par la suite caractérisé par un débourrement plus tardif, de deux semaines environ, qu’en 2017. Il a été noté autour du 2 avril dans les secteurs les plus avancés (partie basse du domaine). En effet, après un mois de janvier particulièrement doux nous avons assisté, à partir de février, à une chute significative des températures qui se maintiennent basses, par rapport aux normales saisonnières, jusqu’à la fin du mois de mars. Après un mois de mars particulièrement humide, on observe, tout au long du mois d’avril, une pluviométrie dans les normales saisonnières et une importante remontée des températures qui accélère le cycle végétatif de la vigne. Le mois de mai a vu, quant à lui, un retour à une pluviométrie fortement excédentaire qui a perduré jusqu’au début de la floraison (observée à partir du 28 mai, soit avec une semaine de retard par rapport au millésime 2017). Celle-ci s’est déroulée dans des conditions climatiques idéales. Si les températures et la pluviométrie du mois de juin ont correspondu aux normales saisonnières, nous avons assisté, en revanche, à un retour à des conditions extrêmement chaudes et sèches dès le début du mois de juillet. Ces conditions ont perduré et accompagné le cycle végétatif de la vigne tout au long du mois d’août qui se déroule normalement jusqu’aux vendanges malgré la contrainte hydrique qui caractérise le millésime.