Suite à un hiver relativement pluvieux au regard des normales saisonnières, un début de printemps frais a déterminé un départ de la végétation plutôt tardif par rapport au millésime 2012. En effet le débourrement fut noté le 20 avril. Ce n’est qu’à partir de mi-avril que la chaleur et les quelques pluies significatives ont entraîné, par la suite, un développement rapide de la phénologie.
Les basses températures et les pluies anormalement importantes du mois de mai ont non seulement ralenti le développement et la croissance des organes mais également engendré des phénomènes significatifs de coulure et de millerandage au stade boutons floraux séparés.
Par la suite, un retour progressif vers des conditions météorologique estivales s’est mis en place et la floraison fut notée le 17 juin, soit avec un retard d’environ trois semaines par rapport à 2012
La climatologie sèche et chaude du mois de juin s’est confirmée tout au long des mois de juillet et août. Cette climatologie, combinée aux importantes réserves d’eau du printemps, a favorisé un développement rapide de la végétation ainsi qu’une fermeture de la grappe et une véraison linéaires.
La pression des maladies cryptogamiques a été relativement importante quoi-qu’inférieure à 2012. Cependant et malgré l’humidité du printemps, seuls quelques symptômes sporadiques ont été remarqués principalement dans les secteurs plus humides (près du ruisseau) confirmant ainsi la bonne adaptation du vignoble à l’introduction des pratiques biodynamiques. A ce sujet, depuis septembre 2013, le domaine s’est engagé auprès d’Ecocert sur la voie de la certification « Agriculture Biologique ».
Les fortes précipitations du mois de mai ont provoqué un développement rapide de la flore auxiliaire impliquant un intense travail du sol effectué avec le cheval (1/3 du domaine) et avec l’utilisation d’un treuil (2/3 du domaine) introduit en début d’année.